Voici quelques sujets pour vous entraîner à réfléchir sur les problématiques au programme de la session de juin 2001.
Maîtres et Valets dans une comédie du 18ème siècle.
1) Pourquoi la comédie se prête-t-elle particulièrement à la confrontation entre maîtres et valets? 2) La mise en scène des maîtres et des serviteurs sert-elle la critique sociale ? Vous vous appuierez sur la comédie que vous avez étudiée en classe pour répondre à cette question. 3) Quel personnage avez-vous préféré dans la comédie du 18ème siècle que vous avez étudiée en classe ? Votre réponse devra être argumentée et illustrée avec précision. 4) D'après la comédie du 18ème siècle que vous avez lue, qui, selon vous, du maître ou du valet est le plus dépendant ? 5) Les serviteurs sont-ils des doubles de leurs maîtres dans la comédie du 18ème siècle que vous avez étudiée ? 6) Comment les dramaturges réussissent-ils à dénoncer le préjugé social ? Vous vous appuierez pour répondre sur la comédie du 18ème siècle que vous avez étudiée. 7) Dans quelle mesure les intrigues entre maîtres et valets sont-elles la représentation d'une inversion des pouvoirs ? 8) Pensez-vous que l'on puisse dire que dans les comédies du 18ème siècle, le valet soit acharné à lutter contre l'ordre social qui le tient dans la servitude et la médiocrité ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur la pièce que vous avez étudiée cette année. 9) Quel est l'intérêt des déguisement dans la comédie du 18ème siècle que vous avez étudiée ? 10) En l'appliquant à l'œuvre que vous avez étudiée dans le cadre du programme, mais aussi en citant d'autres exemples tirés de vos lectures, commentez cet extrait du vaudeville final du Mariage de Figaro : " Par le sort de la naissance, L'un est roi, l'autre est berger ; Le hasard fit leur distance ; L'esprit seul peut tout changer." 11) Selon vous, les rapports entre maîtres et valets dans la comédie du 18ème siècle que vous avez étudiée reposent-ils sur la complicité, la confrontation ou l'opposition ? 12) La vraie victoire des serviteurs sur leurs maîtres n'est-elle pas d'abord celle de l'esprit ? 13) Figaro aime à rappeler que peu de maîtres possèdent les qualités qu'ils exigent de leurs valets. Pensez-vous que cette affirmation corresponde à la situation dans la comédie du 18ème siècle que vous avez étudiée ? 14) La problématique du rapport entre maîtres et valets vous paraît-elle s'inscrire plutôt dans le domaine théâtral ou dans le contexte politique et social du 18ème siècle ?
Le roman naturaliste
1) On a souvent reproché leur pessimisme aux romanciers naturalistes. Le roman de Zola ou de Maupassant que vous avez étudié cette année confirme-t-il ce jugement ou non ? Vous répondrez à cette question dans un développement argumenté et illustré par des références précises à ce roman. 2) Refusant le slogan naturaliste ou réaliste "rien que la vérité, toute la vérité", Maupassant prétendait que les "Réalistes de talent devraient s'appeler plutôt des Illusionnistes". Comment comprenez-vous cette phrase ? 3) En vous appuyant sur votre lecture d'un roman de Zola ou Maupassant, vous commenterez cette opinion d'Albert Camus : "L'art romanesque (...) ne peut ni consentir totalement au réel ni s'en écarter absolument. (...) La vraie création romanesque (...) utilise le réel et n'utilise que lui, avec sa chaleur et son sang, ces passions et ses cris. Simplement elle y ajoute quelque chose qui le transfigure." (L'Homme révolté, 1951). 4) L'un des objectifs que se fixent les romanciers naturalistes est l'impersonnalité. Vous paraît-il atteint dans le roman de Zola ou Maupassant que vous avez étudié ? 5) Opposant, dans la préface de Pierre et Jean, le roman objectif et le roman d'analyse pure, Maupassant estime que la "psychologie doit être cachée dans le livre comme elle est cachée en réalité sous les faits dans l'existence". Cet objectif a-t-il été atteint, selon vous, dans le roman de Zola ou de Maupassant que vous avez étudié ? 6) voir Sujet national session juin 2000.
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